Fil gris

29-05-13 (2) - A mon double des limbes

Cher jumeau,

Je sais que j’enchaîne les écrits mais c’est souvent ainsi quand je commence un nouveau journal comme pour brisé la glace. J’ai parlé d’une étape. Mais c’est compliqué de résumer.

Il y a eu l’école. L’éternel recommencement. Je refuse de me retrouver de nouveau avec eux. Je vais avoir des échecs c’est sûr. Je ne suis pas certain de réussir avec les repêchages bien qu’après une discussion musclée avec m’man taleur elle a dit ok pour me changer ABSOLUMENT d’école. Il est fini le temps du silence. Toute façon si on me change pas d’école je n’irai pas. Ok c’est les laisser gagner mais c’est moi qu’ils bousillent. Pas eux. Pas eux seuls. Mais les échos. Etre persuadé que soit j’aurais du mourir avec toi soit tu aurais été mieux. Ces pensées parasites sont permanentes.

Depuis F. Un bête gars sur un forum quand j’étais plus jeune qui m’avait dit que j’aurais du crever avec toi, que je ne méritais pas d’exister, comme ça gratos. Cadeau.

Bref je refuse d’être l’éternel bouc émissaire. Il est un âge où je les emmerde et les déteste.

Concernant les amis. Mon "jumeau de coeur" comme j’ai dis vu notre lien fusionnel, mais bon il est bien plus que ça, est génial et j’espère évidemment le revoir etc mais j’apprends à me contenter de ce qu’on a. Pour l’autre, c’est une autre histoire. Entre trahison, déception, mensonge,... on s’éloigne peu à peu et je me demande si c’est réparable, c’est un point de rupture conséquent surtout qu’après ses excuses j’ai vite appris ses mensonges et ça ça a achevé de le caser dans la caisse fouteur de merde indésirable dont la fréquentation peut avoir des dégâts collatéraux. Pour le plus jeune ça va on s’entend bien.

Bref. Je pense que je vais tenter de dormir. Toute façon cela va être mer...dique et pas merveilleux, l’examen de demain. M’enfin après-demain ira mieux (puis osef).

Ah et sincèrement je n’avais pas suivi la carrière de Stromae mais c’est un putain de mec.

Bonne nuit my twin

Ah et l’étape...j’avais hésité à éteindre le feu, m’enfoncer dans l’indifférence. Je sentais que j’aurai pu mais… il veille au grain et il a su protéger le feu. Merci à lui.